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Petit message de vos producteurs de légumes…

Chères amapiennes chers amapiens…

Comme Notre chère présidente vous l’annonçait dans son récent message de nouvelles perspectives s’ouvrent pour l’amap en 2016 ; vos producteurs ont  pris la décision d’arrêter la production des légumes pour le groupe de Lauzerville .

C’est un choix à la fois  libérateur et douloureux…

Libérateur car cette décision  va dans le sens de notre recherche toujours vive de trouver les moyens de concilier notre rude et beau métier de paysan avec une vie qui compterait un peu plus de repos et de temps libre…

Dans cette recherche, le maraichage n’est malheureusement pas notre allié ! En 2016 nous comptons réduire encore la surface cultivée en légumes afin de libérer Patrice du jardin pour qu’il puisse se consacrer pleinement à la production des céréales et à leur transformation.

Je continue pour ma part à m’occuper de faire pousser des légumes mais la  petite production que je compte obtenir ne suffira pas à combler Amap et marché….il a donc fallu trancher !

C’est ça qui fait un peu mal ! Quitter une super Amap c’est pas facile…7 saisons déjà se sont écoulés depuis que nous avons commencé avec vous. Aujourd’hui, notre installation est pérenne et vous y  êtes pour beaucoup. Vous nous avez fait confiance et accompagné dans nos (r)évolutions agronomiques et culturales, dans nos diversifications en nous donnant la chance de nous faire la main au fournil…Aujourd’hui cette activité est une autre corde à notre arc et celle qui va nous aider à vivre mieux de notre métier…

Nous conservons notre place au marché de Revel et notre ancrage très local avec notre petite AMAP de la ferme.

Nous espérons de tout cœur que parmi vous certains seront prêt à reprendre le flambeau et à s’investir dans l’Amap. Ce serait trop dommage que cette expérience  s’arrête, notre monde à besoin de ces alternatives ! Cette relation a été très précieuse pour nous j’espère qu’elle pourra profiter à d’autres paysans qui ont besoin que les Amap continuent d’exister. Cependant il est évident qu’au-delà de toutes les qualités humaines des gens qui la composent une Amap est une bonne Amap quand des amapiens la font vivre en s’impliquant à tour de rôle dans le comité de pilotage…

Enfin  sachez qu’on ne vous abandonne pas comme ça ! notre ami de longue date Ludo qui m’avait remplacé lors de mon second congé maternité s’est installé près de Castelnaudary…il est à la recherche d’une Amap…nous ne pouvons que vous le recommander ! n’hésitez pas à nous demander son contact si vous vous mettez en quête d’un nouveau producteur.

Un grand Merci à tous pour votre soutien, votre attention et votre gentillesse et un tout particulièrement grand merci à nos comités de pilotage passés et présent sans lesquels toute cette belle aventure n’aurait pas été possible…

Vous allez nous manquer!

A demain ! Marion et Patrice

P.S. : Si certains d’entre vous sont libres et motivés : Lundi nous commençons notre grande mission de plantation de haies tous les bras sont les bienvenus…et si certains bras étaient motivés mais pas libres lundi on pourrait aussi commencer dimanche…n’hésitez pas à nous contacter par mail sur fermedelacoste(arobase)gmail.com

P.S. : nous ne sommes pas sûrs d’avoir assez de légumes pour tenir jusqu’au 11 février date prévue de fin de contrat…nous vous tiendrons au courant dès que possible.

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« petit » message d’information

Bonjour à tous !

Comme nous vous l’avons déjà annoncé nous nous acheminons vers un  vrai creux de production, j’ avais prévu de donner la parole à chaque légume pour qu’il vous explique pourquoi il  ne sera pas là mais comme je viens de passer un temps infini sur la suite du message ils ont prévu d’être brefs …

 Les légumes d’été : ils se sont bien plu jusqu’ en Aout et se sont déversés dans vos paniers quelques temps mais la fête est finie : les courgettes ont chopé l’oïdium, les concombres ont séché, les haricots sont farcis de punaises…une maladie encore plus terrible que le mildiou s’est attaquée aux tomates de dehors (le stolbur !) et aussi le mildiou,..en fait pour une raison que nous ignorons les tomates anciennes n’ont jamais été bien en forme, il semblerait qu’elles se soient mal enracinées et elles ont subi de plein fouet tous les aléas qu’ en temps « normal »elles auraient toléré qu’il s’agisse des chocs physiologiques liés au climat ( nécrose apicale  plus connue sous le joli nom de «  cul noir » éclatement. Aux ravageurs ; principalement punaises et noctuelles…et enfin aux maladies : mildiou et stolbur ( on n’en  avait jamais eu et on n’ est pas prêt de pouvoir cultiver les tomates à cette place)

En gros la production devrait quasiment cesser cette semaine. Il ne restera que les tomates de la serre qui continuent de produire un peu…

Le champ de bataille qui s’appelle aubergine a vu les pucerons et leurs alliés ( Fourmis et punaises vertes , champignon fumagine) tenir tête aux pourtant nombreuses larves de coccinelles, syrphes et chrysopes ; les nuits fraiches nous conduisent chaque jour plus vers le déclin final.

Les pommes de terre sont malades aussi on ne sait pas trop de quoi…

En gros, il nous reste des oignons mais on ne vous en met pas trop car il faut en garder pour l’hiver…

Les blettes vont bien mais une fois tous les 15 jours pour leur laisser le temps de repousser et ne pas vous lasser.

Le basilic est encore fringuant mais peut être que vous vous en lassez un peu…si ce n’est pas le cas on peut augmenter la dose.

On a planté de nouvelles courgettes qui sont en fleur mais les 2/3 des graines étaient stériles et du coup ça ne va pas changer grand-chose.

Heureusement la relève arrive ! Mais il lui faut le temps :

600 pieds d’épinard, autant de roquette et de salades sont en place…les poireaux poussent mais on doit encore attendre pour les récolter…les courges ne sont pas réussies, elles sont dans les herbes mais il y en aura quand même car on en avait prévu pas mal : on les mettra toutes à l’ Amap et  nous en achèterons, pour le marché, aux collègues plus chanceux. Les carottes ont subi leur premier désherbage  et poussent bien mais ne seront pas « récoltables » avant octobre. On a mis des choux chez notre collègue Nicolas pour tenir compagnie aux poireaux mais on ne  s’en est pas beaucoup occupé par contre les lapins oui…mais il y en aura quand même aussi…en fait on mise beaucoup sur les verdures et  nous allons recevoir ce mercredi 1500 plants de mâche encore 600 épinard et autant de salades et de roquette.  Nous  allons aussi planter la coriandre qui a enfin bien voulu germer et qui est bien jolie. Il y aura aussi des nouveautés : le cerfeuil délicieux en soupe, et le cresson de fontaine, le choux kale mais pour bien plus tard…il y aura aussi des radis «  ostergruss » et des radis noirs peu de navets car le semis a raté…

On a décidé de commander les plants cet automne car nous étions trop débordés et  nous craignons de ne pas nous en sortir : on a eu beaucoup de soucis de levée à cause de pics de température dans la serre à plant et de mauvais lots de graines … une bonne partie des plants arrive donc du Gard fournisseur bio le plus en mesure de répondre à nos commandes passées sur le fil…

Enfin voilà il y aura comme un décalage …dont nous sommes désolés…et dont les maux décrits ci-dessus  sont  surtout les symptômes des développements ci-après…

 

Une petite mise au point plus globale s’impose à nous et nous souhaitons vous en faire part à  plus d’un titre :  le formuler par écrit nous aide à y voir nous même plus clair , faire émerger de nos réflexions décousues, récurrentes, de vraies pistes. Parce que la qualité de votre engagement dans l’ Amap , fait de vous des gens impliqués dans les questions paysannes,  que la relation qui nous lie dépasse largement le rapport producteur/client… et aussi par ce que notre constat actuel  va avoir des incidences  importantes sur le devenir de l’ Amap pour la saison prochaine.

 Je ne vous promets pas d’être  brève !

Depuis deux ans nous avons comme vous le savez profondément modifié la production de la ferme :

Avec l’agrandissement de la SAU ( surface cultivée) qui est passée de 1.2ha lors de notre installation à 18ha aujourd’hui, la réhabilitation du four à pain, la boulange et les grandes cultures ont pris leur place aux cotés du maraichage qui va en déclinant.  (les paniers sont passés de 28  euros (théoriques) à 18…) Outre ces aspects quantitatifs nous avons beaucoup modifié le  mode de production de nos légumes : jusqu’ à l’année dernière nous tendions vers une intransigeance quasi dogmatique en ce qui concernait les choix culturaux , nos méthodes de production ;par souci éthique nous nous interdisions/limitions beaucoup de choses qui pouvaient par ailleurs nous simplifier la tâche ( paillage plastique, variétés hybrides, engrais…) nous nous orientions vers des pratiques novatrices ; non travail mécanique du sol etc… et tout cela façonnait notre rapport à l’agriculture et notre façon de travailler. Face à l’adversité nous avons été contraints de réviser notre positionnement. 2015 est pour nous l’ année du compromis( et pas de la compromission qui avant nous semblait un peu synonyme) , de la voie médiane…on a relativisé et on s’est simplifié la vie en s’autorisant des trucs de maraichers comme le paillage plastique( ou pas car notre paillage est constitué à 100%d’amidon) , on assume nos hybrides et nos plants greffés  , on  a rationnalisé nos apport d’engrais etc…Et on pense que ça a plutôt bien marché : tout en ayant réduit considérablement la surface de maraichage nous pensons avoir honorablement rempli les paniers et avons aussi fait de jolis marchés jusqu’à début août où la production a commencé à décliner. Nous allons affronter une période creuse mais elle ne devrait pas durer très longtemps.

Ces évolutions qui nous ont permis de gagner du temps ( paillage = mois de temps passé à désherber) engrais= + de production sur + petite surface …en gros de faire moins et mieux de maraîchage ;  cette évolution était d’autant plus nécessaire  que le développement de la boulange à contribué à désengager partiellement Patrice du maraichage .

L’augmentation de notre SAU génère plein de possibles, le pain mais aussi les farines, les huiles, les légumes secs etc de meilleur rapport et plus sécurisant ; mais beaucoup de nouvelles occupations : l’agriculteur entretient le paysage : il faut curer les fossés, broyer le bord des champs, élaguer les arbres, s’occuper du bois mort, entretenir les haies, en planter pour isoler les nouvelles parcelles attenantes à des champs conventionnels.

Il faut aussi mettre les récoltes à l’ abri : trier, ventiler le grain, le stocker, le garder à l’ abri des multiples ravageurs (mites, poules, oiseaux, rats, souris, charançon  etc…) beaucoup d’entretien en somme…

Le constat est que la tâche est trop grandes pour les deux UTH( unité de travail humain) que nous sommes et que nous n’ avons pas les moyens d’embaucher.

Ce dont nous sommes le plus sûrs c’est que le maraichage est le problème : il valorise très bien l’espace mais terriblement mal le temps.  Patrice a beaucoup à faire au four, au moulin et dans les cultures de céréales et moi je ne peux pas  m‘en sortir seule en maraichage  compte tenu de la surface  et de la diversité cultivée.

Résultat des courses : nous travaillons toujours  6.5j sur 7, entre 6 et 12 h / jours,  en dégageant à peine 10 jours de vacances / an. Quand on aime on ne compte pas…et c’est vrai ! nous continuons d’aimer notre travail. Le gros problème c’est que même en déployant toute cette énergie nous sommes toujours dans l’urgence. Jamais à jour ; la ferme est un véritable capharnaüm, le maraichage est tout en herbe, le poulailler infesté de poux…. dans ces conditions de pression que beaucoup d’autres catégories socioprofessionnelles rencontrent, nous ne pouvons pas bien faire notre travail, le stress s’installe et la qualité de vie s’en ressent…

Il nous faut donc agir d’une  part en réduisant encore le maraichage et l’amener à une échelle ou le travail humain d’une personne (moi )  aidée ponctuellement de Patrice et d’éventuels stagiaires suffirait. Patrice consacrant les 95% de son temps de travail restant aux grandes cultures et à  la transformation.

D’autre part, en se dotant d’un outil informatique performant afin de développer la vente de pain et des autres produits de la ferme.

Dans ce contexte,  quel avenir pour l’ Amap pour laquelle les légumes sont au cœur de l’échange ?

Si nous produisons moins de légumes nos choix sont :

1/on arrête la marché

On y songe sérieusement mais c’est un choix difficile car on y vend bien l’huile et les farines, on est juste à côté et la clientèle est établie.

2/on réduit le marché

On le fait déjà mais si on le fait encore plus qu’ on ne porte presque pas de légumes on a moins de clients et on passe 6 h de travail quand même. ( a priori les clients nous achètent de l’huile et de la farine car on a aussi les légumes)

3/on arrête l’Amap

On n’ a pas envie d’arrêter l’ amap par ce qu’on y est attachés et que c’ est  ce que l’on peut rêver de mieux  en terme de « débouché » : convivialité, confiance, respect, adaptabilité, sécurité, régularité et j’en passe.

4/on réduit le nombre de paniers

S’il y a des départs volontaires on ne cherchera pas de remplaçants mais on ne veut refuser personne.

5/on réduit le contenu du panier

C’est là dessus que nous pensons devoir agir…

Notre seul vrai problème avec l’amap, c’est le stress car même si vous êtes pleins de compréhension, même si c’est le principe de l’amap, même si les paniers ont été bien remplis pendant un certain temps et bien c’est très très dur de venir avec des paniers plus petits.  Dans ce genre de situation on préfère vraiment aller au marché.

Notre idéal serait en quelque sorte une petite amap sans stress. Cela supposerait donc : de baisser le prix du panier et de prévoir des aménagements visant à évacuer l’angoisse du panier vide.

Par exemple : vous fournir en légumes  en nous  raccrochant a peu près au prix du marché.

Explication : cette année vous achetez en théorie 18.2 euros de légumes par semaine. Depuis pas mal de temps votre panier couterait entre 6 et 12 euros de plus si vous l’ achetiez au marché. Pendant environ un mois il ne contiendra peut être que  12 euros de légumes ou même 10…en mode amap strict «  ça passe » il y a des hausses et des baisses de production…nous ça nous pèse vraiment. Si on pouvait, on dirait bon c’est pas grave on renonce à  3 semaines en ae livraison en attendant que les autres légumes arrivent) mais en fait on ne peut pas vraiment se le permettre car si en juillet en gros il y avait assez pour combler marché et amap, depuis aout on réduit le marché par ce qu’on sait qu’il va y avoir un creux alors on l’anticipe et on « charge » comme on peut les paniers en prévision du manque. Donc on fait desplus petits marchés ce qui est normal et donc on est « obligé » de continuer les paniers par ce que sinon on perd beaucoup trop d’argent…

En fait cette absence de rapport poids/ prix part d’un excellent principe , il est fondé sur la confiance réciproque : vous savez que nous faisons du mieux possible pour remplir les paniers et satisfaire vos attentes  et nous vous faisons confiance quant au fait d’accepter le panier tel qu’il est .

En fait si on vous faisait des paniers à un prix défini qui varierait faiblement ex : panier à 10 euros de base …avec un engagement à l’année mais une certaine flexibilité : si on est vraiment trop justes en légumes pour fournir tout le monde on va au marché en attendant que ça s’arrange. On prévoirait ce genre de cas de figure  par avance  dans le contrat.

Ça ferait beaucoup de modifications et pour affiner tout ça on aurait vraiment besoin que vous répondiez à un petit questionnaire anonyme pour nous aider à trouver la bonne formule.

QUESTIONNAIRE :

Dans l’idée de garder l’Amap tout en réduisant la production nous avons besoin de réduire la surface cultivée (= le volume du panier) et la diversité cultivée.

1/Pouvez-vous citer par ordre de préférence  les 10 légumes ( incluant les aromates) que vous aimez le plus trouver dans les paniers ?

2/un panier à 10 euros de légumes selon la saison ça peut ressembler à ça (estimation par rapport aux prix pratiqués sur le marché)  il y aurait bien sûr des variations c’est pour vous donner une idée…

Printemps : 1 salade / 1 kg de pdt nouvelle/ 1 botte d’oignons nouveaux/ 1 botte de carottes/ 1kg de fèves

Eté : 1.5 kg de tomates /1kg de courgettes( ou concombre)/ 1 botte d’oignons /2 aubergines  ( ou poivron)

Hiver : salade ou mesclun/ 1kg carottes et 4 poireaux ou 1 courge/oignon

 Ça ne nourrit pas vraiment la famille toute la semaine, ce serait à considérer comme une base à compléter.

Seriez-vous prêt à continuer l’amap avec ce type de panier ?

  1. Ça m’irait très bien
  2. Je préfère le système actuel mais suis prêt à tenter l’expérience
  3. Ça ne me conviendrait pas.Pourquoi ?

3/Si vous pouviez 2 fois dans l’été ne pas prendre de panier pendant vos vacances :

  1. Ça m’arrangerait beaucoup !
  2. Je me débrouille bien avec les échanges de panier et ce n’est pas très important pour moi
  3. Autre, préciser…

4/Cette année comme l’année précédente, le pain est « obligatoire «  dans le panier :

  1. Ça me va très bien
  2. Je joue le jeu mais je préfèrerais ne pas en avoir chaque semaine
  3. J’aime bien en avoir chaque semaine mais 1 kg c’est  un peu trop 500gr m’irait mieux
  4. J’aime bien en avoir chaque semaine mais ce serait bien de pouvoir alterner avec d’autres pains ( graines, raisin, sarrasin)
  5. Autre précisez…

5/ dans le cas où vous les trouviez à votre gout et que le prix vous conviennent seriez-vous intéressés par d’autres produits de la boulange :

Brioche

Galette au sarrasin

Pizza

 

A quelle fréquence :

Jamais.

 très occasionnellement ( 1 fois / an)

Régulièrement (1fois par mois)

Très régulièrement (2 fois par mois et plus)

 

Tous vos commentaires et conseils sont les bienvenus ,désolé d’avoir été si long mais c’ était important pour nous de faire le point …merci de nous avoir lu. Merci à vous tous !

A Mercredi, Marion et Patrice

P.S :En fait pour le questionnaire, on va chercher à vous faire parvenir ça dans un format plus « remplissable »et plus exploitable statistiquement après…on vous le fera passer dès que possible , nous  aurons certainement d’ici là trouvé d’autres questions à vous poser…

re P.S: Pour les « gros » mangeurs de légumes : nous aurions certainement des légumes disponibles sur commande…

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Pas de pain ce jeudi 26/02

Bonjour à tous,

les commandes étant peu nombreuses à Lauzerville comme à Montégut, le boulanger va profiter de son jeudi ailleurs qu’ au fournil…Bonne journée à vous tous et à jeudi prochain, Marion et Patrice

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Fournée décalée

Bonsoir à tous,

Exceptionnellement et en raison d’une commande spéciale pour un événement culturel à Revel, la fournée de jeudi 19 est reportée au vendredi 20, nous pourrons être à Lauzerville vendredi pour 19h .

Bonne semaine à tous,

Marion

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Pas de pain ce jeudi…

Bonjour à tous et meilleurs voeux.

Nous ne pourrons pas effectuer la fournée jeudi pour les paniers du soir . J’ ai perdu mon père Dimanche et ses obsèques ont lieu Jeudi.  Nous ne pouvons pas décaler la fournée à mercredi car ça ne nous laisserait pas assez de temps pour la récolte des légumes. ..Nous compenserons évidement cette absence de pain d’ici la fin de la saison.
à bientôt,

Marion

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Important: Info oeufs …

Bonjour à tous,
Cela fait bien longtemps que nous n’ avons pas pris le temps de vous informer sur les cultures, l’ évolution de la ferme…le temps reste une denrée rare mais nous ferons un point précis dès que possible…
Ce message à pour objet de résoudre un problème urgent:
Nos poules pondent moins et le temps de redresser le tir il va manquer des œufs dans les paniers.

Cet été nous avions eu une invasion de poux très difficile à éradiquer…j’ y suis donc allée au chalumeau pour tuer les larves sans utiliser de produit chimique…mais…la caravane a pris feu…

au moins, les poux sont mort

au moins, les poux sont mort

sauf que du coup les poules se retrouvent serrées dans la caravane restante qui a souffert elle aussi car les fenêtres se sont envolées après un bon coup de vent…poules_1024x768

Avec l’ arrivée du froid et l’inconfort du logement, les poules ont accusé le coup, la ponte à chuté brutalement. nous avons une nouvelle caravane mais il nous faut la transformer en poulailler en y intégrant des pondoirs et des perchoirs…c ‘est en cours mais entre les récoltes les fournées  on a du mal a dégager le temps…

donc en attendant on manque d’oeufs.

Ce que nous pouvons vous proposer sachant qu’il devrait manquer environ 10 portion d’œufs jusqu’ a noël c’ est de compenser avec autres chose…la farine de sarrasin n’ a pas rencontré un grand succès mais nous pouvons aussi proposer de la pizza en remplacement (  1 pizza vaut 4 boites de 6 œufs…) donc si certains d’entre vous acceptent cet échange ce serait super…sinon, nous pourrons aussi compenser en œufs lorsqu’il y en aura mais ça reporte notre dette…donc voila nous proposons d’échanger des œufs ou pour de la pizza ou de la farine de blé ou de la farine de sarrasin…

n’ hésitez pas à nous faire part de vos préférences.

Bonne journée !

Marion et Patrice

 

 

 

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Pas de pain cette semaine…

Chères amapien(e)s,
Il se trouve que nous avons un tout petit créneau pour partir quelques jours au bord de la mer ce dont nous aurions bien besoin. nous avons avancé la récolte et Jean Nicolas pourrait nous remplacer pour la livraison. Nous ne ferions donc pas de fournée jeudi. si le volume récolté le permet nous remplacerons le pain par des légumes pour cette semaine si vous n’ y voyez pas d’inconvénient majeur. Si nous ne parvenons pas a récolter assez pour compenser le pain, nous pourrions faire une double fournée la semaine suivante et vous proposer un pain spécial à chacun en plus du pain bis habituel, ou effectuer une livraison de pain en plus au delà du contrat.
J’ espère que vous ne nous tiendrez pas rigueur de ce changement de programme de dernière minute.
Bien à vous,
Patrice et Marion

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précision tarif poulet

Bonjour à tous,
Juste préciser que le prix du kg de poulet sera de 11 euros/kg. C’est un peu plus cher que les collègues qui en font des milliers par an. mais c’est un prix qui nous semble honnête vu nos coûts de productions.
à mercredi!
marion et patrice

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lien pour rire un peu!

bonsoir,

Nous avons souri à l’ écoute de cette chronique qui a circulé sur notre petit réseau de maraichers… en espérant avoir su copier l’ adresse du lien correctement.

http://www.ariegenews.com/ariege/chroniques/2013/67205/les-chroniques-d-olivier-de-robert-des-tomates-hors-categorie.html

vidéo disponible ici : https://youtu.be/kZqjntKt2fE

 

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Poules et poulets…

les poulets profitent bien des beaux joursrepos

mangentspoulets

les poules quant à elles s’apprêtent à remplir leur contrat de façon un peu anticipée…

caussades

Nous prévoyions de les sacrifier la semaine prochaine  et de vous les proposer en « poule au pot » .

Nous ne savons pas encore combien resteront à la ferme avec le coq car nous souhaitons qu’ils se reproduisent. Le « tri » se fera la veille de l’ abattage. raison pour laquelle nous ne pouvons pas vous dire combien de poules seront disponibles pour compenser le contrat œuf. Certaines ne sont pas bien grosses mais la plupart se sont quand même remplumées ; Une poule »caussade » prête à cuire pèse son  petit  kilo.

il en faudra bien deux par panier pour faire un beau repas.

Concrètement,  nous pourrions essayer de remplir en partie le vide des contrats œufs par 2 poules et ce nous l’espérons pour environ 3/4 des contrats. Pour ceux qui ne veulent pas de poules ou s’il n’ y en a pas assez nous proposons de rembourser le contrat qui n’ a pas pu être honoré depuis début  aout. (environ 25 semaines? soit 50euros c’ est un arrondi…)

Nous pensions partir du principe que les poules prêtes à cuire valent 12.5 euros la poule ce prix n’ est pas fixé sur le cours du marché de la poule de réforme car nos poules ne rentrent pas dans ces cases: elles sont encore jeunes (12 mois), menues certes, mais bien nourries et réputées pour la finesse de leur chair. Nous les avons achetées 11 euros le 3 mai dernier. Entre temps elles sont passées en bio et à la vie au grand air. l’ abattage à Puylaurens coute 2.5.

12.5 = le prix d’achat de la poule + les couts d’ abattage.

2 poules par contrat ça ferait donc 25 euros . si vous prenez deux poules il vous reste du coup encore  25 euros sur votre crédit poules.

cette somme pourrait être remboursée maintenant si vous le souhaitez, ou mise de coté dans l’ attente de nouveaux œufs ou de nouvelles volailles pour ceux qui souhaiteraient continuer l’aventure gallinacée avec nous.

Voilà comment  nous voyions que les choses pourraient se passer, n’ hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ou suggestions et parlons en mercredi lors de la livraison.

Bon début de semaine à tous!

Marion et Patrice

cellesquirestent

Un faisan s’est invité au poulailler!

un visiteur

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les nouvelles d’octobre

Chères amapiennes, chers amapiens,

Je ne sais jamais trop par ou commencer  pour vous expliquer où nous en sommes : des paniers, des projets des stratégies que nous adoptons pour continuer cette laborieuse année.

Nous avons eu un certain vertige à sentir l’automne arriver, ses nuits fraiches, ses brumes matinales signifiant bien pour nous la fin très prochaine des légumes d’été…même sous serre les dernières tomates peinent à murir, dehors c’est pareil. Les concombres sont  fini, les courgettes aussi, les aubergines tiennent bon ; heureusement qu’elles étaient là…les punaises ont complètement achevé nos haricots violets qui auraient été bien meilleurs si elles ne les avaient pas piqués…le basilic a périclité il y  a longtemps déjà, subitement, frappé d’un champignon inconnu…raison pour laquelle nous vous n’ en trouvez que très parcimonieusement dans les paniers…

D’ habitude nous voyons arriver l’automne avec un certain soulagement : sa venue signifie  pour nous la fin des énormes récoltes sous le soleil, des journées à flux tendu. A cette époque, l’ année agricole est presque jouée car s’il reste encore tous les paniers d’hiver a assurer la quasi totalité des cultures es t en place et profite du climat poussant du début d’automne, quand le retour des pluies et la douce chaleur permettent  aux légumes de se développer rapidement avant la léthargie hivernale.

Cette année c’est particulier ; l’été a été court et les récoltes maigres. Nous avons bien espéré assurer une arrière saison capable de rattraper ce mauvais été et avons  fait notre possible pour préparer l’automne mais ça ne s’annonce pas  très bien…

Vous avez été nombreux à nous encourager et a trouver que finalement les paniers n’avaient pas été si vides que ça  et cette idée nous a réconforté. Bien que nous ne soyons pas contents des paniers de cet été nous sommes soulagés d’être parvenus à limiter les dégâts et de constater que vous êtes toujours là, que le groupe n’a pas implosé et que vous restez le pilier autour duquel nous construisons une bonne part de nos projets à venir…

Les étés passés nous remplissions quelques  paniers de plus et écoulions à cette saison  quasiment le même volume de production au marché de Revel. Depuis la mi- Aout  Patrice a repris le chemin du marché ; nous ne pouvions pas nous absenter plus longtemps au risque de perdre notre place. Il s’y rend avec de l’ail, des potimarrons que nous avons acheté à un collègue et que nous revendons, les poireaux… ça ne rentabilise pas le temps passé mais nous n’avons pas vraiment le choix.

Du coup concrètement voici comment nous pensons nous y prendre pour remplir au mieux les paniers cet automne…un petit tour d’horizon des cultures :

Il y a celle dont le mauvais rendement trouve son origine dans les intempéries du printemps :

les courges : nous les avons planté avec 1 mois de retard…nous en avions semé beaucoup en privilégiant les plus savoureuses ( potimarron rouge et vert, patidou, butternutt, délicata) qui en plus sont précoces…les rendements sont assez faible. Cette situation est observable chez plusieurs de nos collègues. Ce n’était pas, a priori, une année à courge…

Nous sommes en train de les récolter, nous ne chercherons pas à les stocker trop longtemps pour ne pas risquer de les perdre en voulant les distiller au compte goutte…vous les aurez dans les paniers assez tôt dans la saison et peut être pas très longtemps…

Pour limiter les conséquences de cette mauvaise année en courges,  nous avons acheté 200kg de potimarron à un collègue d’Ariège que nous revendons au marché, ainsi,  la quasi-totalité de notre petite récolte partira dans les paniers ce qui limitera le manque pour vous.

Les oignons : c’est un peu pareil, entre les limaces, le froid et l’humidité du printemps ils n’ont pas bien poussés : ont pourri on été aussi beaucoup concurrencés par l’herbe, ils sont petits et de mauvaises conservation. Nous préférons vous les donner dans les paniers maintenant mais il en manquera bientôt…

LEs échalotes : vous en aurez bientôt, elles sont microscopiques et ce pour les mêmes raisons que l’oignons dont elles étaient voisines. elles se conservent mieux, le souci c’ est qui y a un gros travail pour les rendre présentables ( elles sont protégées par plusieurs peaux qu’il faut enlever mais comme elles sont petites ça prend un temps fou…)vous les aurez dans les paniers quand les oignons seront finis…J’ en profite pour dire à celles ou ceux qui aimeraient venir nous faire une petite visite que le pelage d’échalote est une activité longue mais reposante et conviviale…

Les betteraves :

D’habitude on les réussi plutôt et là…ça ne vaut même pas la peine de les récolter…elles sont minuscules…nous  sommes déçus car nous en avions prévu beaucoup car garce au four à pain qui tournera cet hiver nous aurions pu les faire cuire sans dépense énergétique supplémentaires et aussi la plantation nous  par ailleurs  pris un temps infini car c’ était  sans travail du sol… c’ est peut être sur cette culture que nos techniques nous on conduit vers l’ échec le plus cuisant… la betterave n’a vraiment pas apprécié l’ expérience…en réalité pas directement a cause du fait que le sol n’ était pas travaillé ..il se trouve qu’au printemps précédent nous avions apporté une grande quantité de bois broyé (BRF) dans cette partie du jardin. Ce BRF interagit avec le sol et s’il finira probablement par l’agrader en attendant, il mobilise l’azote disponible, nécessaire à sa propre dégradation via les champignons du sol notamment…nous avions connaissance de ce phénomène transitoire qui ne devait pas perdurer plus de quelques mois. Une conjonction de facteur  sol argileux, épaisseur de BRF importante semble avoir prolongé les effest de cette « faim d’azote »

Les carottes  sont à l’hiver ce que la tomate est à l’ été… mieux vaut ne pas la rater…cette année ce n’est pas une réussite, nous n’ avons pas gagné la bataille de l’ herbe et l’ arrosage a peut être été un peu  trop parcimonieux… elle ne sont pas encore prêtes et seront certainement moins jolies et moins nombreuses que les année passées .  nous en avions ressemé au 15 aout pour rattraper : la levée a été tres bonne, nous avons désherbé thermiquement ( au gaz) tout était parfait sauf qu’il y a eu cette vague d’orage fin aout , la pluie a emporté la terre fine de surface et a recouvert partiellement  les mini carottes qui levaient à peine, dans ces entrefaits les limaces que nous avions temporairement oubliées se sont chargée de clairsemer les rangs…

Nous en avons ressemé sous serre il y a 15 jours, ça lève…on ne lâche pas l’affaire !

Les Choux :

la première grosse plantation a été envahie de chardons…nous avons relancé des semis de choux chinois, plus hâtif…ça pousse…

la verdure des serres :

alors nous avons  encore bon espoir mais nous sommes en retard : Comme je vous l’ avais expliqué dans la précédente lettre nous avons du, au printemps,  remplir les serres plus que d’habitude pour  pouvoir installer les cultures estivales que le mauvais temps nous interdisait de planter dehors…du coup, depuis fin aout nous cherchons la place pour installer de la verdure sous serre mais comme les lieux sont encore occupés par des tomates, des aubergines etc…ça ne nous a pas laissé beaucoup de surface. Nous avons pu  planter la roquette le persil les blettes mais nous ne sèmerons épinard et mâche que la semaine prochaine. Nous en avons mis dehors ce que nous ne faisons pas habituellement jugeant les semis trop hasardeux à cette saison … nous espérons bien pouvoir vous proposer de belles salades et du joli mesclun mais il faudra patienter un peu.

Les poireaux : enfin une culture qui va bien ! nous les cultivons chez notre ami et collègue Nicolas, c’est un projet collectif que nous menons avec jean Nicolas et Mario du GAEC lait co pain. Nous avons doublé la surface habituelle dans l’idée d’en vendre à la biocoop de Castelnaudary qui travaille avec les producteurs locaux. Les poireaux sont beaux et gros…un peu attaqués par la teigne mais la perfection n’est pas de ce monde.

Au sujet des poireaux : n’hésitez pas à nous dire quelle serait pour vous la quantité idéale par panier, car s’il y a une culture dont nous pouvons vraiment vous faire profiter c’est celle la…c’est le moment d’explorer les possibilités culinaire qu’offre cet excellent légume  car vous aurez certainement cet hiver l’occasion de l’apprécier sous tous ses jours…

L’ail : nous espérions développer encore davantage cette culture bien adaptée à notre terroir mais il semblerait que les débouchés de demi gros soient saturés et les prix proposés vraiment trop bas…( 4 euros le kilo !) n’hésitez pas à nous dire si vous en voulez plus et si vous connaissez des gens qui aimeraient en acheter : nous avons  environ 300 kilo à vendre en vrac ou en tresse…

Les radis d’hiver et les navets

Ils vont bien malgré quelques visites de limaces sur leur beau feuillage…

Les poules : dans une semaine nous devons faire des analyses afin de savoir ou elles en sont de leur parasitisme…rien n’est vraiment réglé car même si ça s’arrange on va rentrer dans l’hiver et la ponte est naturellement plus faible lorsque les jours sont court et les températures basse…

Nous espérons cependant continuer l’expérience poule pondeuse mais avec d’autres poulettes ; nous  comptons en avoir une centaine au printemps mais n’avons pas encore arrêté notre choix sur l’origine des poules, nous souhaitons ardemment continuer à élever des poules non hybride mais trouver des races ancienne relève vraiment de l’ exploit…en fait, nous pensons conserver une petite troupe de noir de Caussade qui serait constituée des plus belles poules et du coq, nous sacrifierons les autres car nous ne voyons plus quoi faire. Les poussins qui naitront au printemps seront élevés pour constituer une partie du « troupeau » les poules pondeuses de l‘ automne suivant. En attendant nous recherchons aussi des poulettes hybrides non ébéquées pour que nous puissions reprendre des contrats œufs dés le printemps. En attendant, on fait le calcul avec Muriel et on vous remboursera les contrats œufs de cette année qui se sont interrompus début aout faute de production.

Les poulets : ils sont jolis et grossissent à vu d’œil…Un ami nous a donné des abreuvoirs automatiques et de grandes mangeoires en galva ce qui facilite bien notre travail.

Les moutons : Nous voulions nous en séparer mais le temps d’y réfléchir, les brebis se sont retrouvée pleines et déjà 3 agneaux sont nés. Un est mort. Nous les laissons à l’herbe et garderons les mères les plus rustiques ( = celles qui arrivent à mettre bas et a s’occuper des petits sans notre aide…) c’est un peu « raide » mais on  est obligé de rationnaliser un peu plus nos activités…

les travaux du four à pain avancent pas à pas …nous pensons  sortir les premières fournée mi  novembre …nous espérons vraiment que le développement de cet atelier se fera sans encombres et  nous aidera à redresser les comptes de la ferme qui en ont bien besoin.

Concrètement au delà des aléas inhérents à la culture des légumes, la restructuration des activités de la ferme nous prend beaucoup de temps et d’énergie…les cultures en ont sans doute pâtis. De plus  nos marges de manœuvre financières étant vraiment réduites cette année nous faisons tout à l’économie et cela nous demande du temps (récupération, achat de matériaux via le bon coin engendrant des déplacements …)  pour  parvenir à finir la future boulangerie tout en gardant de la trésorerie pour pouvoir recommencer à produire des légumes l’ année prochaine…les poules nous ont aussi vraiment beaucoup accaparées, c’ est dérisoire car 70 poules c’est vraiment rien  mais, comme le pain, l’élevage des volailles est  une activité résolument adaptée à notre lieu dont  il nous faut percer les mystères pour parvenir r à la développer correctement…le temps perdu cette année sera peut être du temps et du confort gagné à l’ avenir…

Ce qui fait aussi que peut être les cultures ne sont pas ce qu’elles auraient pu être c’est que vraiment notre dynamisme a été freiné par les échecs répétés on se sent fatigués  et nous ne trouvons plus la ressource de faire plus que le nécessaire. J’entends par  la que notre rythme de travail s’est  un peu ralenti : nous faisons des journées « normales » de 7/8  heures de travail. (6,5 jours sur 7 cependant…enfin, on essaye de ne pas être au delà de nos limites en permanence histoire de tenir la distance…

Voilà pour l’essentiel…concernant les contrats œufs, rien n’avait encore été décidé car nous ne désespérions pas de trouver une nouvelle bande de poule et cela a failli se faire la semaine dernière. maiis bon,  nos déboires avec les noires de Caussade nous ont rendu prudent…il est très délicat de s’assurer de l’état sanitaire de poules déjà adultes  et dans le doute nous nous sommes abstenus. A cette saison il nous faudrait trouver des poules prêtes a pondre et elles sont  rares en bio ( ils faut les réserver souvent des mois en amont et reste le souci de l’ ébécquge et du broyage des males…)

eN tout cas pour ceux que ça intéresse nous aurons bientôt de la poule à vous proposer…

Nous vous tiendrons au courant rapidement des modalités de remboursement du contrat œufs.

Bon début de semaine à tous et à très bientôt !

Vos producteurs de légume, marion et Patrice

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Quelques nouvelles en image…

Nous avons enfin trouvé un « fournisseur » de poulet démarrés bio…il a fallu aller jusqu’à Castelsarrazin pour les récupérer mais ils sont arrivés à la ferme en bonne forme et ont été joyeux de découvrir leur nouveau lieu.

poulet3

Nous en avons acheté 100, ils sont âgés de 4 semaines, bien emplumés, ils n’ont plus besoin de chaleur d’appoint.

poulet

Question race, on a pas eu trop le choix…ce sont des « cou-nu » des poulets à croissance lente, mais comme pour les pondeuses il est a peu près impossible de trouver des races anciennes. Tous les éleveurs bio utilisent les même souche…en attendant de trouver ( ou de créer ) des alternatives on va commencer comme ça…

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On les a installés dans notre serre à plant derrière la maison, une bonne façon de « valoriser » la surface couverte. Si tout se passe bien dans 3/4 mois nous vous proposerons de belles volailles à rôtir…

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