Archives de catégorie : Actualités publiques

AG de l’amap le 12 février

Bonjour à tous,

la fin de la saison approche puisque notre dernière livraison de légumes aura lieu le 19 février.

Le 12 février à 19h45 se tiendra l’AG de notre amap. Nous y échangerons sur :

– le bilan de l’année avec les produits de Patrice et Marion

– le bilan de l’année avec les autres producteurs : Jean-Nicolas pour les fruits rouges et les pommes de terre, Joseph pour les fruits jaunes, Alberto pour les fruits oranges mais aussi Amélie pour les biscuits.

– les projets de Patrice et Marion pour la prochaine saison (tout en sachant que nous nous laissons le temps de faire un bilan comptable avant de proposer des contrats).

– les projets de notre amap pour la prochaine saison. (souhaits d’évolution, d’élargissement, …).

L’AG se clôturera comme chaque année par une « auberge espagnole », chacun apporte ses couverts et une spécialité à boire ou à manger.

Je vous ferai parvenir un questionnaire bilan, comme chaque année, n’hésitez pas à vous exprimer sur le ressenti de la saison.

A très bientôt

Nadège

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Des solutions pour la fin de la saison.

Chers amapien(ne)s,

Ce mercredi 4 décembre, Marion, le bureau ainsi que quelques amapiens se sont réunis pour évoquer la fin de la saison et ses difficultés.
Notre contrat avec Marion et Patrice court jusqu’au 19 février. Ce qui nous fait deux livraisons en décembre (11 et 18 décembre), puis 7 livraisons du 8 janvier au 19 février. Les 25 décembre et 1er janvier ne feront pas l’objet d’une livraison, comme prévu à l’origine.

A partir de janvier, la situation des cultures ne permettra la livraison que de quelques légumes seulement : des poireaux et des carottes (grosso modo dans les quantités que nous avons actuellement) plus quelques verdures (une salade de temps en temps, des blettes toutes les 3 semaines), de l’ail. Patrice et Marion n’ont plus de légumes de conservation. Cela veut dire : des très petits paniers en janvier février.

Patrice et Marion ont rénové leur four à pain. Ils vont se lancer dans la fabrication de pain dans le courant du mois de janvier. Ils proposent donc de compléter le panier de légumes avec 1 kg de pain (par panier). Ce pain est du pain bio, fabriqué à partir de la farine qu’ils ont eux-mêmes cultivée. Il est pétri à la main et cuit au four à la ferme. Ce pain serait compris dans le prix du panier, nous ne le payons pas en plus (pour ces quelques livraisons). Le pain serait proposé à partir de mi-janvier, voire fin janvier.

L’intérêt pour Patrice et Marion :
– nous proposer des paniers mieux garnis sur cette fin de saison.
– nous faire tester leur pain en vue de l’améliorer.
– nous faire goûter leur pain et nous donner envie d’adhérer à un « contrat pain » l’année prochaine.

Marion souhaite vraiment que les amapiens, à qui ce choix ne conviendrait pas, se sentent libres d’arrêter leur contrat au début du mois de janvier.
Ceux qui seraient intéressés par les légumes mais ne mangent pas de pain, doivent pouvoir le dire aussi.
Dans ces deux cas, merci de me le faire savoir par mail nadege.cuq31  (@)   gmail.com.

Une autre information qui a son importance : si le gel empêchait la récolte, comme l’année dernière, nous avons convenu que cette récolte ne serait pas rattrapée à l’issue du contrat.

Cette année est difficile pour nos producteurs. Mais notre soutien est important, ainsi que les liens que nous avons créés.

Merci de m’avoir lue et à bientôt

Nadège

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précision tarif poulet

Bonjour à tous,
Juste préciser que le prix du kg de poulet sera de 11 euros/kg. C’est un peu plus cher que les collègues qui en font des milliers par an. mais c’est un prix qui nous semble honnête vu nos coûts de productions.
à mercredi!
marion et patrice

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Un nouveau lieu de distribution pour l’hiver : la salle des jeunes.

 

Bonjour à tous,

comme vous avez pu le voir la semaine dernière sur notre panneau, les distributions de l’amap à compter de ce mercredi 30 octobre se feront désormais dans la salle des jeunes.

La salle des jeunes se trouve en contrebas de la salle polyvalente de Lauzerville. Et vous pourrez vous garer à proximité de cette salle. Voici une vue aérienne pour mieux vous guider.

salle des jeunes

Nous remercions la mairie pour la mise à disposition de cette salle qui va rendre les permanences d’hiver plus agréables !

Pour que tout se passe bien, nous vous demandons de respecter quelques contraintes :

– les personnes de permanence doivent récupérer les clés à la mairie pour ouvrir la salle, et remettre après la permanence les clés dans la boite aux lettres de la mairie.

– pour protéger les tables, nous allons acheter des nappes en toile cirée qu’il faudra disposer sur les tables.

– en fin de distribution, nous passerons un coup de balai pour évacuer terre et morceaux de feuilles. Pour que la salle reste la plus propre possible, les canapés de cette salle ne pourront être utilisés pendant la distribution.

Merci à tous !

A mercredi, Nadège

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lien pour rire un peu!

bonsoir,

Nous avons souri à l’ écoute de cette chronique qui a circulé sur notre petit réseau de maraichers… en espérant avoir su copier l’ adresse du lien correctement.

http://www.ariegenews.com/ariege/chroniques/2013/67205/les-chroniques-d-olivier-de-robert-des-tomates-hors-categorie.html

vidéo disponible ici : https://youtu.be/kZqjntKt2fE

 

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Poules et poulets…

les poulets profitent bien des beaux joursrepos

mangentspoulets

les poules quant à elles s’apprêtent à remplir leur contrat de façon un peu anticipée…

caussades

Nous prévoyions de les sacrifier la semaine prochaine  et de vous les proposer en « poule au pot » .

Nous ne savons pas encore combien resteront à la ferme avec le coq car nous souhaitons qu’ils se reproduisent. Le « tri » se fera la veille de l’ abattage. raison pour laquelle nous ne pouvons pas vous dire combien de poules seront disponibles pour compenser le contrat œuf. Certaines ne sont pas bien grosses mais la plupart se sont quand même remplumées ; Une poule »caussade » prête à cuire pèse son  petit  kilo.

il en faudra bien deux par panier pour faire un beau repas.

Concrètement,  nous pourrions essayer de remplir en partie le vide des contrats œufs par 2 poules et ce nous l’espérons pour environ 3/4 des contrats. Pour ceux qui ne veulent pas de poules ou s’il n’ y en a pas assez nous proposons de rembourser le contrat qui n’ a pas pu être honoré depuis début  aout. (environ 25 semaines? soit 50euros c’ est un arrondi…)

Nous pensions partir du principe que les poules prêtes à cuire valent 12.5 euros la poule ce prix n’ est pas fixé sur le cours du marché de la poule de réforme car nos poules ne rentrent pas dans ces cases: elles sont encore jeunes (12 mois), menues certes, mais bien nourries et réputées pour la finesse de leur chair. Nous les avons achetées 11 euros le 3 mai dernier. Entre temps elles sont passées en bio et à la vie au grand air. l’ abattage à Puylaurens coute 2.5.

12.5 = le prix d’achat de la poule + les couts d’ abattage.

2 poules par contrat ça ferait donc 25 euros . si vous prenez deux poules il vous reste du coup encore  25 euros sur votre crédit poules.

cette somme pourrait être remboursée maintenant si vous le souhaitez, ou mise de coté dans l’ attente de nouveaux œufs ou de nouvelles volailles pour ceux qui souhaiteraient continuer l’aventure gallinacée avec nous.

Voilà comment  nous voyions que les choses pourraient se passer, n’ hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ou suggestions et parlons en mercredi lors de la livraison.

Bon début de semaine à tous!

Marion et Patrice

cellesquirestent

Un faisan s’est invité au poulailler!

un visiteur

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les nouvelles d’octobre

Chères amapiennes, chers amapiens,

Je ne sais jamais trop par ou commencer  pour vous expliquer où nous en sommes : des paniers, des projets des stratégies que nous adoptons pour continuer cette laborieuse année.

Nous avons eu un certain vertige à sentir l’automne arriver, ses nuits fraiches, ses brumes matinales signifiant bien pour nous la fin très prochaine des légumes d’été…même sous serre les dernières tomates peinent à murir, dehors c’est pareil. Les concombres sont  fini, les courgettes aussi, les aubergines tiennent bon ; heureusement qu’elles étaient là…les punaises ont complètement achevé nos haricots violets qui auraient été bien meilleurs si elles ne les avaient pas piqués…le basilic a périclité il y  a longtemps déjà, subitement, frappé d’un champignon inconnu…raison pour laquelle nous vous n’ en trouvez que très parcimonieusement dans les paniers…

D’ habitude nous voyons arriver l’automne avec un certain soulagement : sa venue signifie  pour nous la fin des énormes récoltes sous le soleil, des journées à flux tendu. A cette époque, l’ année agricole est presque jouée car s’il reste encore tous les paniers d’hiver a assurer la quasi totalité des cultures es t en place et profite du climat poussant du début d’automne, quand le retour des pluies et la douce chaleur permettent  aux légumes de se développer rapidement avant la léthargie hivernale.

Cette année c’est particulier ; l’été a été court et les récoltes maigres. Nous avons bien espéré assurer une arrière saison capable de rattraper ce mauvais été et avons  fait notre possible pour préparer l’automne mais ça ne s’annonce pas  très bien…

Vous avez été nombreux à nous encourager et a trouver que finalement les paniers n’avaient pas été si vides que ça  et cette idée nous a réconforté. Bien que nous ne soyons pas contents des paniers de cet été nous sommes soulagés d’être parvenus à limiter les dégâts et de constater que vous êtes toujours là, que le groupe n’a pas implosé et que vous restez le pilier autour duquel nous construisons une bonne part de nos projets à venir…

Les étés passés nous remplissions quelques  paniers de plus et écoulions à cette saison  quasiment le même volume de production au marché de Revel. Depuis la mi- Aout  Patrice a repris le chemin du marché ; nous ne pouvions pas nous absenter plus longtemps au risque de perdre notre place. Il s’y rend avec de l’ail, des potimarrons que nous avons acheté à un collègue et que nous revendons, les poireaux… ça ne rentabilise pas le temps passé mais nous n’avons pas vraiment le choix.

Du coup concrètement voici comment nous pensons nous y prendre pour remplir au mieux les paniers cet automne…un petit tour d’horizon des cultures :

Il y a celle dont le mauvais rendement trouve son origine dans les intempéries du printemps :

les courges : nous les avons planté avec 1 mois de retard…nous en avions semé beaucoup en privilégiant les plus savoureuses ( potimarron rouge et vert, patidou, butternutt, délicata) qui en plus sont précoces…les rendements sont assez faible. Cette situation est observable chez plusieurs de nos collègues. Ce n’était pas, a priori, une année à courge…

Nous sommes en train de les récolter, nous ne chercherons pas à les stocker trop longtemps pour ne pas risquer de les perdre en voulant les distiller au compte goutte…vous les aurez dans les paniers assez tôt dans la saison et peut être pas très longtemps…

Pour limiter les conséquences de cette mauvaise année en courges,  nous avons acheté 200kg de potimarron à un collègue d’Ariège que nous revendons au marché, ainsi,  la quasi-totalité de notre petite récolte partira dans les paniers ce qui limitera le manque pour vous.

Les oignons : c’est un peu pareil, entre les limaces, le froid et l’humidité du printemps ils n’ont pas bien poussés : ont pourri on été aussi beaucoup concurrencés par l’herbe, ils sont petits et de mauvaises conservation. Nous préférons vous les donner dans les paniers maintenant mais il en manquera bientôt…

LEs échalotes : vous en aurez bientôt, elles sont microscopiques et ce pour les mêmes raisons que l’oignons dont elles étaient voisines. elles se conservent mieux, le souci c’ est qui y a un gros travail pour les rendre présentables ( elles sont protégées par plusieurs peaux qu’il faut enlever mais comme elles sont petites ça prend un temps fou…)vous les aurez dans les paniers quand les oignons seront finis…J’ en profite pour dire à celles ou ceux qui aimeraient venir nous faire une petite visite que le pelage d’échalote est une activité longue mais reposante et conviviale…

Les betteraves :

D’habitude on les réussi plutôt et là…ça ne vaut même pas la peine de les récolter…elles sont minuscules…nous  sommes déçus car nous en avions prévu beaucoup car garce au four à pain qui tournera cet hiver nous aurions pu les faire cuire sans dépense énergétique supplémentaires et aussi la plantation nous  par ailleurs  pris un temps infini car c’ était  sans travail du sol… c’ est peut être sur cette culture que nos techniques nous on conduit vers l’ échec le plus cuisant… la betterave n’a vraiment pas apprécié l’ expérience…en réalité pas directement a cause du fait que le sol n’ était pas travaillé ..il se trouve qu’au printemps précédent nous avions apporté une grande quantité de bois broyé (BRF) dans cette partie du jardin. Ce BRF interagit avec le sol et s’il finira probablement par l’agrader en attendant, il mobilise l’azote disponible, nécessaire à sa propre dégradation via les champignons du sol notamment…nous avions connaissance de ce phénomène transitoire qui ne devait pas perdurer plus de quelques mois. Une conjonction de facteur  sol argileux, épaisseur de BRF importante semble avoir prolongé les effest de cette « faim d’azote »

Les carottes  sont à l’hiver ce que la tomate est à l’ été… mieux vaut ne pas la rater…cette année ce n’est pas une réussite, nous n’ avons pas gagné la bataille de l’ herbe et l’ arrosage a peut être été un peu  trop parcimonieux… elle ne sont pas encore prêtes et seront certainement moins jolies et moins nombreuses que les année passées .  nous en avions ressemé au 15 aout pour rattraper : la levée a été tres bonne, nous avons désherbé thermiquement ( au gaz) tout était parfait sauf qu’il y a eu cette vague d’orage fin aout , la pluie a emporté la terre fine de surface et a recouvert partiellement  les mini carottes qui levaient à peine, dans ces entrefaits les limaces que nous avions temporairement oubliées se sont chargée de clairsemer les rangs…

Nous en avons ressemé sous serre il y a 15 jours, ça lève…on ne lâche pas l’affaire !

Les Choux :

la première grosse plantation a été envahie de chardons…nous avons relancé des semis de choux chinois, plus hâtif…ça pousse…

la verdure des serres :

alors nous avons  encore bon espoir mais nous sommes en retard : Comme je vous l’ avais expliqué dans la précédente lettre nous avons du, au printemps,  remplir les serres plus que d’habitude pour  pouvoir installer les cultures estivales que le mauvais temps nous interdisait de planter dehors…du coup, depuis fin aout nous cherchons la place pour installer de la verdure sous serre mais comme les lieux sont encore occupés par des tomates, des aubergines etc…ça ne nous a pas laissé beaucoup de surface. Nous avons pu  planter la roquette le persil les blettes mais nous ne sèmerons épinard et mâche que la semaine prochaine. Nous en avons mis dehors ce que nous ne faisons pas habituellement jugeant les semis trop hasardeux à cette saison … nous espérons bien pouvoir vous proposer de belles salades et du joli mesclun mais il faudra patienter un peu.

Les poireaux : enfin une culture qui va bien ! nous les cultivons chez notre ami et collègue Nicolas, c’est un projet collectif que nous menons avec jean Nicolas et Mario du GAEC lait co pain. Nous avons doublé la surface habituelle dans l’idée d’en vendre à la biocoop de Castelnaudary qui travaille avec les producteurs locaux. Les poireaux sont beaux et gros…un peu attaqués par la teigne mais la perfection n’est pas de ce monde.

Au sujet des poireaux : n’hésitez pas à nous dire quelle serait pour vous la quantité idéale par panier, car s’il y a une culture dont nous pouvons vraiment vous faire profiter c’est celle la…c’est le moment d’explorer les possibilités culinaire qu’offre cet excellent légume  car vous aurez certainement cet hiver l’occasion de l’apprécier sous tous ses jours…

L’ail : nous espérions développer encore davantage cette culture bien adaptée à notre terroir mais il semblerait que les débouchés de demi gros soient saturés et les prix proposés vraiment trop bas…( 4 euros le kilo !) n’hésitez pas à nous dire si vous en voulez plus et si vous connaissez des gens qui aimeraient en acheter : nous avons  environ 300 kilo à vendre en vrac ou en tresse…

Les radis d’hiver et les navets

Ils vont bien malgré quelques visites de limaces sur leur beau feuillage…

Les poules : dans une semaine nous devons faire des analyses afin de savoir ou elles en sont de leur parasitisme…rien n’est vraiment réglé car même si ça s’arrange on va rentrer dans l’hiver et la ponte est naturellement plus faible lorsque les jours sont court et les températures basse…

Nous espérons cependant continuer l’expérience poule pondeuse mais avec d’autres poulettes ; nous  comptons en avoir une centaine au printemps mais n’avons pas encore arrêté notre choix sur l’origine des poules, nous souhaitons ardemment continuer à élever des poules non hybride mais trouver des races ancienne relève vraiment de l’ exploit…en fait, nous pensons conserver une petite troupe de noir de Caussade qui serait constituée des plus belles poules et du coq, nous sacrifierons les autres car nous ne voyons plus quoi faire. Les poussins qui naitront au printemps seront élevés pour constituer une partie du « troupeau » les poules pondeuses de l‘ automne suivant. En attendant nous recherchons aussi des poulettes hybrides non ébéquées pour que nous puissions reprendre des contrats œufs dés le printemps. En attendant, on fait le calcul avec Muriel et on vous remboursera les contrats œufs de cette année qui se sont interrompus début aout faute de production.

Les poulets : ils sont jolis et grossissent à vu d’œil…Un ami nous a donné des abreuvoirs automatiques et de grandes mangeoires en galva ce qui facilite bien notre travail.

Les moutons : Nous voulions nous en séparer mais le temps d’y réfléchir, les brebis se sont retrouvée pleines et déjà 3 agneaux sont nés. Un est mort. Nous les laissons à l’herbe et garderons les mères les plus rustiques ( = celles qui arrivent à mettre bas et a s’occuper des petits sans notre aide…) c’est un peu « raide » mais on  est obligé de rationnaliser un peu plus nos activités…

les travaux du four à pain avancent pas à pas …nous pensons  sortir les premières fournée mi  novembre …nous espérons vraiment que le développement de cet atelier se fera sans encombres et  nous aidera à redresser les comptes de la ferme qui en ont bien besoin.

Concrètement au delà des aléas inhérents à la culture des légumes, la restructuration des activités de la ferme nous prend beaucoup de temps et d’énergie…les cultures en ont sans doute pâtis. De plus  nos marges de manœuvre financières étant vraiment réduites cette année nous faisons tout à l’économie et cela nous demande du temps (récupération, achat de matériaux via le bon coin engendrant des déplacements …)  pour  parvenir à finir la future boulangerie tout en gardant de la trésorerie pour pouvoir recommencer à produire des légumes l’ année prochaine…les poules nous ont aussi vraiment beaucoup accaparées, c’ est dérisoire car 70 poules c’est vraiment rien  mais, comme le pain, l’élevage des volailles est  une activité résolument adaptée à notre lieu dont  il nous faut percer les mystères pour parvenir r à la développer correctement…le temps perdu cette année sera peut être du temps et du confort gagné à l’ avenir…

Ce qui fait aussi que peut être les cultures ne sont pas ce qu’elles auraient pu être c’est que vraiment notre dynamisme a été freiné par les échecs répétés on se sent fatigués  et nous ne trouvons plus la ressource de faire plus que le nécessaire. J’entends par  la que notre rythme de travail s’est  un peu ralenti : nous faisons des journées « normales » de 7/8  heures de travail. (6,5 jours sur 7 cependant…enfin, on essaye de ne pas être au delà de nos limites en permanence histoire de tenir la distance…

Voilà pour l’essentiel…concernant les contrats œufs, rien n’avait encore été décidé car nous ne désespérions pas de trouver une nouvelle bande de poule et cela a failli se faire la semaine dernière. maiis bon,  nos déboires avec les noires de Caussade nous ont rendu prudent…il est très délicat de s’assurer de l’état sanitaire de poules déjà adultes  et dans le doute nous nous sommes abstenus. A cette saison il nous faudrait trouver des poules prêtes a pondre et elles sont  rares en bio ( ils faut les réserver souvent des mois en amont et reste le souci de l’ ébécquge et du broyage des males…)

eN tout cas pour ceux que ça intéresse nous aurons bientôt de la poule à vous proposer…

Nous vous tiendrons au courant rapidement des modalités de remboursement du contrat œufs.

Bon début de semaine à tous et à très bientôt !

Vos producteurs de légume, marion et Patrice

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Quelques nouvelles en image…

Nous avons enfin trouvé un « fournisseur » de poulet démarrés bio…il a fallu aller jusqu’à Castelsarrazin pour les récupérer mais ils sont arrivés à la ferme en bonne forme et ont été joyeux de découvrir leur nouveau lieu.

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Nous en avons acheté 100, ils sont âgés de 4 semaines, bien emplumés, ils n’ont plus besoin de chaleur d’appoint.

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Question race, on a pas eu trop le choix…ce sont des « cou-nu » des poulets à croissance lente, mais comme pour les pondeuses il est a peu près impossible de trouver des races anciennes. Tous les éleveurs bio utilisent les même souche…en attendant de trouver ( ou de créer ) des alternatives on va commencer comme ça…

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On les a installés dans notre serre à plant derrière la maison, une bonne façon de « valoriser » la surface couverte. Si tout se passe bien dans 3/4 mois nous vous proposerons de belles volailles à rôtir…

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Fête des Amap Midi Pyrénées

Message reçu du réseau AMAP Midi-Pyrénées :

le 14 septembre à la Prairie des Filtres
C’est le moment de faire connaître et de montrer la vitalité des AMAP en Midi-Pyrénées!!! Ci-joint le flyer de la Fête à faire circuler parmi vous.

Nous avons reçu très peu de photos jusqu’à présent; mais il est encore temps de prendre une photo de votre AMAP et de nous l’envoyer (voir le fichier joint).


Pensez à réserver votre repas (en envoyant 10 € avec votre nom et tél, au Réseau AMAP Midi-Pyrénées 10 chemin de Jaffary 31200 TOULOUSE).

Voilà, on a imaginé une grande fête chaleureuse pour nous tous, rendez-vous dans 15 j !

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Edit du 09/09/2013 :

Le programme détaillé de la fête : dossier fete des 10 ans des Amap MP

Le compte rendu du CA du 13/06/2013 : 2013-06-13 CR du CA Réseau Amap MP

La réponse ministérielle concernant la taxation des Amap : Réponse Ministérielle du 9 avril 2013

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Visite du verger de Joseph L.. notre producteur de fruits jaunes

Après un début de saison difficile où le temps n’a pas été favorable aux cultures je suis retournée visiter en famille les vergers de Joseph.

C’est vraiment un verger étonnant comme je n’en avais jamais vu avec de petits arbres travaillés chaque jour par Joseph: il y a son « parcours » quotidien comme il nous explique.

Chaque arbre est marqué de sa variété et de sa note. Il y a un coté pour les arbres à noyaux et une seconde partie du verger est consacrée aux fruits à pépins. Il greffe de nombreuses variétés et parfois même il en greffe plusieurs sur le même arbre.

Il a donc par exemple un arbre moitié pêcher moitié abricotier.

Il nous explique que ses arbres à qui il parle bien souvent sont lestés afin que les branches restent horizontales et non verticales.

Le rendement est vraiment généreux, les arbres qui dépassent rarement les 2m ont vraiment l’air d’apprécier cette technique.

Joseph nous dit être obligé de limiter la production des pommiers et des poiriers et d’éclaircir en permanence les fleurs pour ne pas avoir des branches trop garnies, il nous dit enlever environ 5 fleurs sur 6!

Je vous laisse juger par vous même en photos, Joseph adore partager son savoir, il donne même des cours, en ce moment il récolte du miel et il n’est donc pas trop disponible, cependant si la visite du verger vous tente n’hésitez pas à aller le voir au cours des distributions pour en discuter avec lui, il sera ravi.

ATELIER POMMES:

Nous planifierons au mois de novembre un atelier jus de pomme chez Joseph à la Jalabertie qui se déroulera sur 2 jours, nous vous tiendrons au courant.

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Le verger coté pêchers et pruniers

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Puis le verger coté pommiers et poiriers
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Avec parfois même des pommes géantes de 800g!!!
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Rien de très neuf sous le soleil..

Chers amapiens,

Voici quelques nouvelles de la ferme. Rien de très neuf sous le soleil, nous ne voulons pas nous montrer trop pessimistes et ne voulons pas non plus coller au cliché de l’agriculteur plaintif mais force est de constater que l’année agricole mal commencée ne connait pas de rattrapage évident.

Nous parons au plus pressé, tentons de faire ce qu’il y a à faire mais notre travail ne nous apporte guère de satisfaction cette année…

A cette époque de l’année, d’habitude, le jardin est rempli de cultures, nous peinons à trouver les quelques planches nécessaires à la mise en place des dernière cultures de la saison à savoir, les derniers haricots, les navets et les radis d’hiver…cette année les espaces vides ne manquent pas…

Concernant l’été :

C’est mitigé, les tomates commencent à bien produire sous serre mais nous ne sommes pas à l’ abri de fluctuations car les plants montent très haut et beaucoup de fleurs ont coulé du fait des fortes chaleurs.

Les aubergines restent prometteuses mais comme je vous en avais déjà parlé, les acariens menacent et si nous parvenons à  les maintenir à des niveaux acceptables  il n’en faut pas beaucoup pour qu’ils s’installent et mettent en péril  la production.

Globalement, les fortes chaleurs sont assez  préjudiciables aux cultures sous serre. D’habitude quand la production sous serre décline, le plein champ vient prendre le relais. Là ça va être juste car en raison du mauvais printemps, nous avons mis moins de cultures dehors et du coup le relais sera moins efficace.

Notre stratégie à  l’époque avait consisté à remplir les serres avec les plants initialement destinés à l’extérieur. Cette stratégie n’a que partiellement fonctionné car les variétés prévues pour l’extérieur ne sont pas les mêmes  que pour les serres; on a tenté, car il fallait faire un choix, mais les courgettes de variétés anciennes mises sous abri ne donnent vraiment rien. Dehors ça va mais nous savons que la production ne pourra pas se maintenir jusqu’à  la fin de l’été.

Nous avons aussi mis beaucoup de haricots sous serre, ça a failli bien fonctionner mais finalement non, les plantes sont immenses mais les fortes chaleurs contrarient la fécondation des fleurs et les gousses sont vides, ça ne vaut pas la peine de récolter. Sous serre, nous avons de très belles plantes qui produisent très peu… nous allons semer d’autres haricots dehors et devons en récolter demain mais vraiment ce n’est pas génial.

Pour l’arrière saison et l’hiver :

Nous désherbons des carottes tous les jours, elles ont relativement bien levé, nous attendons de finir le désherbage pour les couvrir d’un voile anti-insecte et si tout se passe bien les carottes seront au rendez vous cet automne.

Les poireaux : nous les cultivons chez notre collègue et ami à Revel, la plantation a relativement bien repris, nous l’avons binée mécaniquement 2 fois et Patrice a traité hier contre la teigne, avec de l’eau et du soleil ça devrait pousser.

Les choux : nous en avions semé plus de 1000 ( 200 de chaque variété…) la reprise a été très très difficile, il a fait très chaud juste après la plantation et malgré des arrosages fréquents beaucoup ont grillé avant de reprendre. Nous allons compenser avec du chou chinois qui se sème plus tard mais avons renoncé  à acheter du plant car nous jugeons plus prudent de ne pas multiplier les dépenses en vain…

Nos betteraves végètent, des  salades arrivent bientôt mais petites..

Nous devons récolter nos mini échalotes et penser à récolter les oignons .

Nous avions mis en culture une centaine de melons mais les dernières pluies orageuses ont fait éclater ceux qui allaient donner sous peu et le rendement est très médiocre.

Les courges : nous avons 3 plantations en place l’une d’elles est vraiment vilaine, les autres ça va à peu près, à suivre donc…

Les poules :

Ca empire. La ponte diminuait sans signe de reprise, devant cette nouvelle dégradation, je suis repassée chez le vétérinaire pour acheter un vermifuge chimique ne voyant plus quoi tenter d’autre. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas eu d’œufs la semaine dernière, pas plus qu’il n’ y en aura mercredi. Le traitement impose de jeter les œufs  8 jours (Cédric le mari de Claire nous avait parlé d’un vermifuge qui ne nécessitait pas de jeter les œufs mais à Revel  ils ne connaissaient pas et je ne voulais pas attendre plus pour tenter une énième fois quelque chose pour les poules), en bio il est préconisé de multiplier le délais d’attente par 2, pour consommer les œufs, donc les prochains œufs comestibles ne seront ramassés qu’ à partir de mercredi 21 Aout…

D’ici 10 jours (quand les traces du vermifuges seront dissipées), je dois porter quelques poules chez le vétérinaire pour les euthanasier et les envoyer au labo de la DSV à Toulouse; avant de reprendre d’autres poules il faut que nous ayons pu écarter les risques de certaines maladies qui parasitent les terrains très longtemps ou qui se transmettent aux poussins que nous pourrions obtenir en mettant des œufs à couver. Parallèlement, nous recherchons un fournisseur de complément alimentaire pour les poules ( des protéines et des acides aminés ) afin d’avoir une ration plus performante. Tout cela en vue d’éliminer le plus possible les déboires futurs; ces démarches sont longues car les fournisseurs existant ne livrent qu’ à partir d’une tonne de commande et vu la durée de conservation des ces aliments, c’est un volume que nous ne pouvons atteindre, nous essayons donc de nous grouper avec des collègues mais ne sommes donc pas maitres des délais …

Concrètement nous ne savons pas exactement quoi faire avec ce contrat « œufs » : je ne pense pas que l’état de nos poules soit vraiment améliorable à court terme et je pense qu’il va falloir les sacrifier. Nous les avons goutées, elles sont toutes petites (1 kg) mais très bonnes a manger que ce soit en sauce ou rôties (elles restent fermes mais pas dures et le gout est très bon)

Nous ne savons pas quoi vous proposer : annuler le contrat œufs : dans un sens ça nous soulagerait mais ça compliquerait beaucoup la gestion car il faudrait rendre de l’argent à chacun d’entre vous, ça fait beaucoup de calcul et de chèques .

Transformer le contrat œufs en contrat œufs/poulet : on fait abattre les poules et on vous livre 2 poulets par contrat et ça permet de le maintenir en attendant que nous retrouvions d’autres poules. Ça serait en cohérence avec l’engagement Amap après ce n’est pas simple à gérer car il nous faut passer par l’abattoir et trouver un système réfrigéré pour le transport. Et puis, entre celles qui sont déjà mortes et avec  celles que nous avons déjà mangées et celles que nous espérons garder pour la reproduction ça  ne ferait peut être pas tout à fait deux poules par contrat.

Dans tous les cas cela ne pourrait se faire que vers début septembre car il nous faut le temps de faire les analyses et de recevoir les résultats (pour savoir si nous pouvons garder ou non des reproducteurs)

Pour cet automne, il nous sera impossible de retrouver si vite des poules non hybrides et serons obligés de nous fournir où nous pourrons en poulettes bio prêtes à pondre. Ces dernières seraient nées en Avril/mai et entreraient en ponte à l’automne ce qui nous permettrait d’avoir des œufs pendant l’hiver théoriquement.

Par le biais de Jean Nicolas j’ ai eu la chance de rencontrer un voisin, retraité, passionné de volailles de races et grâce à lui, nous allons sans doute parvenir à  constituer un petit cheptel de poules anciennes car il est équipé de couveuses et d’éleveuses qu’il propose de prêter et du coup nous pourrons trouver à acheter : ou des œufs fécondés, ou des poussins de 1 jour des races qui nous intéressent et de les avoir tous petits à la ferme ce qui leur donnera une bien meilleure rusticité que lorsqu’elles proviennent d’élevages plus artificialisés que le notre. Mais tout cela demande du temps car il nous faut aménager un lieu adéquat et ça va nous demander des investissements. En effet, l’ennemi numéro 1 du poussin c’est le rat et ceux là sont abondants à la ferme, il nous faut donc couler une dalle sous un hangar pour pouvoir installer une poussinière…donc pour le moment, nous ne voyons pas d’autres solutions que de nous tourner vers les poules disponibles sur le marché.

Le projet pain :

Comme nous l’avions évoqué avec certains d’entre vous, on a eu un gros souci sur notre blé cette année : la carie, une maladie redoutable qui touche surtout les blés anciens non traités et qui a failli nous faire perdre la totalité de la récolte. Finalement, nous avons moissonné car une des deux variétés cultivée n’était pas touchée; nous pourrons donc faire notre pain avec notre farine la Bladette de Puylaurens, mais aussi avec notre Touzelle (l’autre variété car il est possible de trier le blé abimé et de rincer le grain sain qui aurait été en contact avec les spores de champignon (non toxique) présents sur le grain malade. Les rendements ont cependant été très faibles et il nous faudra peut être acheter un peu de grain pour compléter.

Les travaux du four à pain avancent lentement mais sûrement. Nous espérons réaliser les premières fournées vers le mois d’octobre.

Le non travail du sol :

Cette saison de maraichage nous donne tant de fil à retordre que nous perdons un peu la foi…non sur la pertinence de ces techniques qui ont fait leur preuve en grandes cultures et qui fonctionnent çà et là chez quelques collègues ou jardiniers…mais nous doutons de notre capacité a pouvoir supporter tant d’incertitudes quant à la durée de la transition ; période avant laquelle les tâtonnements et l’adaptation de ces techniques risquent de poser des problèmes avant que les effets n’apparaissent au plan économique. Sans entrer dans les détails : notre terre, sa structure, la vie qu’elle contient s’améliore nous en sommes persuadés, mais pour le moment les résultats techniques sont décevants : les dégâts collatéraux (envahissement par les vivaces liserons, chardons), difficultés d’implantation des cultures faute d’outils adaptés l’emportent pour le moment sur les bénéfices d’un sol couvert et non travaillé…nous savons que cette étape est transitoire et qu’il faut observer, comprendre et adapter mais cette année avec le mauvais début de saison ça fait trop et on arrive pas à encaisser. On a peut être été trop ambitieux : une année normale on s’en serait sans doute sortis mais cette année ça fait trop…alors on n’ abandonne pas mais on fait une pause et on a ressorti nos outils classiques depuis le semis des carottes histoire de pas se rajouter trop de difficultés.

Avant-hier j’étais  au centre de gestion où nous avons été un peu rassurés sur l’état économique de la ferme…nous n’avons perdu « que » 5000 euros jusqu’à maintenant …on pensait que c’était pire et sommes un peu soulagés. Cela étant,  travailler chaque jour de l’année pour ne pas remplir vraiment les paniers comme nous aimons le faire tout en perdant de l’argent quotidiennement, c’est démoralisant…on aimerait comme des marmottes entrer en hibernation et se réveiller au printemps prochain avec une nouvelle énergie et de nouveaux espoirs.

Avant de finir, car je ne veux pas plus longtemps abuser de votre attention : nous sommes très conscients que cette année est charnière pour nous, si nous ne nous en sortons pas mieux rapidement nous ne pourrons plus nous réaliser dans notre travail et accepter les contraintes qui lui sont inhérentes;  nous envisageons donc un changement vraiment important pour l’année prochaine, je vous en touche deux mots maintenant mais nous aurons l’occasion d’en reparler lors de l’AG ou avant si ça vous dit.

En gros nous pensons vraiment réduire beaucoup le maraichage car : c’ est trop dur, ce doit être la plus ingrate des activités agricoles bien qu’elle soit notre préférée…en outre, nos conditions : manque d’eau, terre lourde, ne nous permettent pas de développer en envisageant une mécanisation plus poussée qui nous ferait  gagner en productivité. Dans ces conditions, proposer des paniers à 28 euros diversifiés comme il se devrait ça nous est trop difficile. Nous envisageons de vous proposer un panier plus simple, composé d’en moyenne 4/5 légumes de saison et moins couteux, exemple :  au printemps on ne ferait que oignons, salades, pdt précoce, fève; en été : tomate, haricot, salade + concombre, courgette mais on ne  ferait pas forcément 3 plantations de chaque comme on fait actuellement pour en avoir de la fin du printemps à l’automne ; en hiver ce serait plus réduit aussi carottes, poireaux, verdure …le choix des légumes n’est pas arrêté, nous cultiverions ce que nous savons faire le mieux et le panier de légumes aurait pour vocation de vous fournir une base de légumes conséquente mais que vous compléteriez selon vos gouts à côté .

Cela nous permettrait de diminuer la surface cultivée et de mieux planifier nos cultures : en fait nous privilégierions les cultures en sec (ail, oignon, échalote) les cultures dont le désherbage est mécanisable (ail, oignon, échalote + poireaux, haricot, fèves, pdt nouvelles) et celles qui sont incontournables ( carotte, tomates, courges…)

A coté des légumes nous vous proposerions d’autres possibilités de contrat : œufs (après cette année difficile au moins nous aurons appris des choses et comme cet élevage marche en général bien pour les autres il n’ y a pas de raison que nous n’y parvenions pas…), poulet, pain.

Voila pour les dernières nouvelles …je pense qu’il faudra refaire un point vers Septembre, relatif au panier légumes, on ne veut emprisonner personne dans ce contrat …réellement l’ Amap est un véritable rempart contre l’adversité cette année et la comptable s’en est bien aperçue en voyant ces gros dépôts réguliers  sur le compte de la ferme; vous nous permettez réellement de limiter les dégâts et c’est énorme. On peut espérer que l’année s’arrange et que l’automne ne soit pas vraiment mauvais mais c’est vrai que nous avons un peu perdu confiance et là avec l’été, la chaleur nous arrivons moins que les autres années à multiplier les efforts. La nounou des enfants est en vacances, les travaux du four à pain demandent du temps, il nous arrive de faire des journées  moins longues que les étés précédents …Patrice a arrêté de fumer : c’est très positif pour nos finances mais les insomnies qui accompagnent ce grand changement lui rendent le travail plus pénible qu’à l’accoutumée…

Sachez seulement que nous sommes plus que jamais conscients et reconnaissants de la confiance que vous nous accordez et que nous allons faire notre possible pour honorer les contrats au mieux …si malgré tout ça nos efforts ne portaient pas leurs fruit nous saurons nous souvenir et compenser dès que les conditions seront meilleures…

Merci pour tout.

Vos producteurs, Marion et Patrice

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Communiqué du réseau AMAP midi-pyrénées

Communiqué
Toulouse, le 13 juin 2013

Quelle année difficile pour nos producteurs et éleveurs…

Même si le soleil nous a fait ces jours-ci l’honneur de sa présence, la saison aura été très dure : manque de luminosité, températures basses avec des écarts importants, gros  épisodes de pluie, orages de grêle… Chez certains paysans il y a eu des petites gelées fin mai, d’autres ont subi des inondations.

Tout cela a perturbé les travaux de plein champ et, pour les moins chanceux, a même provoqué la perte intégrale des cultures en cours. Les limaces en surnombre ont ravagé les jeunes plantules, l’excès d’humidité a favorisé les maladies fongiques… Certains ont du racheter des graines et ressemer des courges en urgence, d’autres ont replanté des pommes de terre et des oignons (quand ils ont pu trouver des semences, devenues denrées rares à cette époque), d’autres encore ont pris un retard énorme sur les plantations des légumes d’été.

Il est bien évident que cette situation aura un impact sur le contenu des paniers puisqu’il va falloir composer avec un retard de maturation et un manque de certains fruits et légumes.

Chez les éleveurs c’est l’impossibilité d’entrer dans les champs qui pose problème. Les animaux pataugent dans la gadoue et les foins ne peuvent pas être faits ou trop tard, et ressembleront plus à de la paille qu’à du foin. A terme il y aura des conséquences.

Les Amap, grâce au soutien des mangeurs, doivent permettre à un paysan de sortir des contraintes du marché et l’aider à pérenniser son activité. Les paysans n’ont pas à assumer seuls les conséquences des aléas climatiques et la solidarité doit jouer à plein. Cette année en particulier, les mangeurs vont devoir accepter l’impact de ces difficultés sur les paniers et soutenir leur paysan en ne lui reprochant ni le retard, ni l’absence de certains fruits et légumes.  Même quand ils n’y sont pour rien, la perte d’une culture et leur travail anéanti
est bien souvent vécu par les paysans comme un échec. Les conditions de travail sont difficiles physiquement et le moral aussi en prend un coup … Le soutien et la compréhension des mangeurs sont donc très importants pour eux à ce moment là ! Cette période difficile pour tous, l’est encore plus particulièrement pour les paysans récemment installés et dont l’activité n’est pas encore stabilisée.

Merci donc à chacun de ne pas perdre de vue la base même des amap et
d’assumer pleinement son engagement solidaire.

Le Conseil d’Administration

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